Parti faire un tour: Belize, la capitale Belmopan et Belize City

Pour aller au Belize, j'ai pris un bus de nuit depuis Tulum au Mexique, via Chetumal et deux arrêts pour le passage de la frontière, côté mexicain d'abord puis côté bélizien.

C'est donc avec une courte nuit peu confortable que j'arrive vers 7h à Belize City, la plus grande ville du pays, où j'ai rendez-vous avec Guadalupe "Lu", une amie mexicaine (que j'avais connu par couchsurfing et que j'avais hébergé à Paris). Je comprends vite que la ville n'est pas sûre car elle semble très inquiète et nous sautons dans un taxi direction l'ambassade du Mexique où nous attendait son groupe d'amis étudiants pour une session de travail pour la Toussaint. Le culte des morts est très important au Mexique et le premier novembre il est de coutume de célébrer les morts en faisant des offrandes au cimetière et en faisant la fête.
Nous avons donc comme tâche de faire des décorations pour l'ambassade, des tombes décorés sur différents thème, avec carton, scotch, agrafes, et peinture. Certains choisissent de faire une tombe de musicien, de pilote automobile,... pour mon équipe avec Lu, j'ai trouvé l'idée d'un producteur de mezcal : la tombe sera ornée d'un plante d'agave, d'une bouteille et d'un ver.

Après une matinée de travail, j'ai eu la chance de me faire inviter au restaurant avec tout le groupe, par l'ambassade, puis de me faire transporter en bus jusqu'à Belmopan, la capitale et lieu de résidence des étudiants mexicains. Pour une capitale, j'ai plutôt cru être dans un village (hormis la route principale toutes les routes sont en terre!) et je n'ai pas trop eu l'impression d'être en danger mais les évènements récents et l'appréhension palpable de mes hôtes rendaient malgré tout l'ambiance pesante.

C'était le weekend des "Classicos", les matches de football de rivaux au Mexique (America-Chivas), en Espagne (Barcelone-Real Madrid), et en France (Marseille-Paris). J'ai pu regarder tout ou partie de ces matches à la télévision, chez Lu et dans la salle de l'Université des étudiants en sport.
J'ai même fait la rencontre de l'entraineur de volleyball de l'université de Belmopan, un sacré personnage, cubain, qui parle français car ayant entrainé à Montpellier, mais surtout l'équipe nationale de Cuba et d'Algérie. Il est également fan de Mireille Mathieu et d'Enrico Macias, et m'a gratifié de quelques brins de chansons en français !

J'ai écrit un peu plus que d'habitude, cela compensera avec le peu de photos à disposition, n'ayant rien visité, et n'ayant pas tenté de sortir mon appareil, le climat et les conseils reçu étant de sortir les poches vides, sans sac, avec juste un peu d'argent nécessaire pour manger.

J'ai donc rapidement pris la direction d'un endroit plus sûr -et où je devais rejoindre un nouvel ami français, Nicolas- à savoir l'île de Caye Caulker, via un retour à Belize City où j'ai passé la nuit dans une auberge sous surveillance et avec protection en barbelés.