dimanche 4 novembre 2012

La vie au rythme des plongées à Utila

C'est donc à Utila que j'ai passé mon deuxième niveau de plongée. Il me fallait valider deux cours imposés : la plongée en profondeur (tests physiques et psychologiques à environ 30m) et la navigation sous-marine (orientation, repérage, manipulation de boussole,...) et trois cours au choix. J'ai donc complété mes acquis avec un entrainement avancé sur la flottabilité (mieux maîtriser son corps, ses déplacements, sa respiration, sa technique de plongée donc), la plongée en épave (plus technique car pouvant être dans des endroits exigus, recouverts, difficile d'accès, dangereux avec des parois coupantes,...) et enfin la plongée de nuit (communication différente, manipulation des lampes, orientation, repérage des équipiers dans l'obscurité,...).

Grâce à 2 plongées par jour en moyenne, j'ai aussi augmenté mon expérience de 10 plongées en 5 jours, soit un total de 18 plongées maintenant.

Je n'ai pas de photos de la plongée de nuit, ni de celle en épave, car toutes deux passées en examen. Mais de nuit, c'est très particulier, il y a une activité animale différente, des poissons endormis immobiles, ou vie plus active (coraux, poissons, crevettes, ou encore plancton bio-luminescent, magique).

Le séjour sur Utila aura été vraiment génial. Si je n'avais pas encore autant de route à faire et de choses à voir, je pense que j'aurai pu rester quelques mois avec ce rythme de vie, les plongées, la mer, et passer mes diplômes suivants pour pouvoir travailler dans ce milieu (une idée que je garde dans un coin de ma tête) comme le staff très professionnel et sympathique du centre Alton's !

La série de photographies suivante couvre les deux dernières plongées sur de beaux sites à Utila, avec de nombreux beaux spécimens rencontrés.


Nico avant la descente



Concombre de mer (80cm pour celui-là!)

Drumfish


Homard


Cyphoma, un gastéropode des Caraïbes




Raie-aigle de presque 3m







Pallier de sécurité de 3 minutes à 5m en remontant



Poisson-flûte

Rascasse volante

Rascasse volante

Murène



Mérou

Langoustes


Petite murène tachetée

Poisson-coffre


Rascasse volante


Greg et sa chasse aux rascasses


Les rascasses sont de beaux poissons mais dangereux car possédants de grandes épines venimeuses sur les nageoires dorsales et caudales. Ils sont chassés sur Utila car ne font pas partis de l'écosystème de la région. Ils ont été apportés par de précédentes tempêtes, créant un déséquilibre car se nourrissant de la progéniture d'autres espèces et n'ayant pas de prédateur naturel dans ces eaux. De plus c'est très bon en ceviche !

Formation d'une tornade au loin, il est temps de partir !

Les francophones : Émilie (dive master québécoise), Nicolas, Anthony (dive master français et vidéaste sous-marin), et moi.

Avec Greg, mon instructeur américain


5 commentaires:

  1. Hello Cyrille,

    Tu te régales toujours à ce que je vois (et ce autant au sens propre que figuré). T'as l'air d''être devenu un vrai pro de la plongée en tout cas!

    Laisse-moi te dire que j'ai élu ton blog "démotivateur N°1". Rien de pire que de regarder ça quand tu fais une petite pause au taff (surtout par ce magnifique mois de novembre bien pourrave)! ^^

    En tout cas, c'est super de faire partager ton périple. Je sais que ça doit te prendre pas mal de temps donc j'en profite pour te remercier du voyage par procuration!

    A bientôt et continue de poster de supers photos!
    T.

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  2. Merci, je vais essayer de continuer oui !
    Là je suis au Costa Rica et je passe au Panama demain, ensuite Colombie mi-novembre, et la plongée je fais une pause d'au moins 2 mois, pour ma santé financière :-)
    Bon courage pour l'hiver !

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  3. Ah ben bravo la chasse sous-marine à la bouteille...

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  4. Oui c'est vrai, ça ne se fait pas normalement, mais là c'est plus de l'extermination à tout prix que de la chasse ordinaire. Cette race ne fait pas partie de l'écosystème des Caraïbes(elle devrait n'exister qu'en Asie, et a probablement été introduite par l'homme, et son territoire s'est étendu avec de récentes tempêtes). Ce poisson fait des ravages en se nourrissant d’œufs et de petits d'autres espèces, sans avoir de prédateur naturel.
    Des opérations de nettoyage ont lieu régulièrement et de leur côté les centres de plongée essaient d'en tuer un maximum à chaque sortie en mer.

    Pour la vraie chasse sous-marine en apnée, c'est ce que j'ai fait au San Blas ;-)

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